Life is a game

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La mort n'est pas triste, elle est distrayante.

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    Don't speak, i know just what you sayin' ㄨ JAKE

    Andy E. Clark
    Andy E. Clark
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    Message par Andy E. Clark Mar 14 Mai - 22:33






    Please stop explainin'

    # Jakeounet


    Encore une Moisson. Ma troisième en tant que Mentor. Encore une année ou je vais envoyer des gamins à la mort. Parce que les districts ont fait quelque chose que le Capitole n'a pas apprécié il y a 25 ans, et que le Capitole s'est montré capricieux quant à leur punition. Et cette année est spéciale, en plus. C'est la première expiation. Les règles changent. Le Capitole ne sait plus quoi inventer pour assouvir son besoin de sang. Mais bon, ce n'est pas dans mon caractère d'être négative. Alors même si, depuis trois ans, je sais en voyant mes tributs qu'ils ne vont pas gagner, je les aide du mieux que je le peux. Je leur donne des conseils, je leur raconte et montre ce que moi j'ai vécu, je parle à tous les sponsors potentiels. Je me donne du mal. Même si je sais que ça n'aboutira à rien. Parce que depuis 3 ans, aucun enfant du district 6 n'a gagné. Enfin bon. En soupirant, je m'allonge sur le lit qui m'est réservé à la résidence des tributs. Je suis arrivée au Capitole dans l'après-midi. Moi seule, pas mes tributs. Ils arriveront demain. Je demande toujours à venir un jour plus tôt. Ça m'aide à me poser et à être parfaitement prête à l'arrivée de mes tributs. Et puis ce n'est pas comme si je les abandonnais dans le train. Je leur laisse toutes les retransmissions des éditions précédentes. Dont la mienne. Je n'ai jamais eu honte de ce que j'ai fait dans l'Arène. Bien sûr, je me suis trouvée embarrassée lorsque j'étais devant les familles de ceux que j'ai assassinés. Et c'est normal, quand elles vous vrillent de leurs yeux qui réclament vengeance. Mais si j'ai tué ces personnes, c'est parce qu'elles m'ont attaquées. Je n'ai jamais attaqué de front, sauf à la finale. Si j'ai tué, c'est pour ne pas être tuée. C'est la seule et unique règle des Jeux de la Faim. Et en faisant visionner les éditions précédentes à mes tributs, j'espère le leur faire comprendre. Je soupire et jette un coup d’œil à ma montre, qui indique 21h37. Pas ma montre. Celle de Jake Brown, Haut-Juge des Jeux de la Faim. Vous vous demandez sûrement comment est-ce possible que moi, simple mentor du district 6, me retrouve en possession d'un objet aussi précieux ? C'est simple, c'est ce Jake qui l'a oublié dans ma chambre. Et que faisait-il dans ma chambre ? En fait, j'ai rencontré Jake lorsque j'avais 16 ans, l'année où j'étais tribut. Nous avons commencé par parler, puis, de fil en aiguille, nous nous sommes retrouvés dans le même lit. Il m'a enlevé ma virginité, puis est parti comme un voleur au petit matin en oubliant sa montre. Autant vous dire que je ne suis pas prête de l'oublier. Je soupire de nouveau. J'ai toujours un désagréable pincement au cœur lorsque je pense à Jake. J'aurais voulu le revoir. J'ai gardé sa montre avec moi, dans l'Arène. Je voulais qu'il l'a remarque, qu'il me remarque, et qu'il vienne me voir un jour pour la récupérer. Mais non. Niet. Nada. En trois ans, j'ai eu le temps de me renseigner sur lui. Je sais qu'il a été quitté par la femme qui partageait sa vie. Cette dernière s'est enfuie on ne sait où avec leur fille, sans raison apparente. Elle n'a en tout cas expliqué pourquoi à personne. Jake a été harcelé pendant un ou deux mois avant que les affaires se tassent. Forcément, le Haut-Juge -et neveu du Président qui plus est- qui se fait plaquer, ça fait un peu tache, et les médias en profitent. Maintenant, je comprends mieux pourquoi il avait besoin de noyer sa peine avec une petite idiote telle que moi. Car c'est comme ça que je le perçois. Il m'a utilisée, et j'ai marché. Je me lève vélocement pour cesser de penser à lui. Je décide de monter sur le toit. Un peu d'air frais me fera du bien. Et puis j'en profiterais pour me fumer une clope, ça calmera mes nerfs. J'attrape donc ma veste, mon paquet et un briquet, et je prends l'ascenseur puis l'escalier qui mènent au toit. J'arrive dans une sorte de bulle en verre, qui donne directement sur le toit plat. Bien qu'il ne soit pas si tard que ça, le soleil est déjà couché. Le ciel commence à se piquer d'étoiles, et les lumières du Capitole s'allument une à une, comme s'il la ville ne s'éveillait qu'à la nuit tombée. J'enfile ma veste et passe de l'autre côté de la porte, une cigarette à la bouche. Dès que je suis à l'extérieur, je l'allume. Je tire une bouffée et laisse mon regard se promener sur le toit. Il est plutôt mignon, et la vue est extraordinaire. J'aime bien cet endroit. Je souffle ma fumée, fais quelques pas et m'accoude à la rambarde. Je tire une nouvelle fois et laisse mes yeux traîner sur les alentours. A ma gauche, un peu plus loin, il y a une sorte de petit jardin. De l'herbe, des buissons et même des arbres. Sur un toit. On peut même s'asseoir sur le rebord du mur. Tout va bien. Je souffle et décide de m'y rendre, désireuse de m'asseoir. Alors que j'arrive en vue du jardin, une silhouette attire mon attention. Quelqu'un est assis sur le mur, me tournant le dos. Quelqu'un que je reconnais immédiatement. Ses cheveux, sa nuque, et même son dos, camouflé par un t-shirt, tout chez lui me semble familier. Je tire une nouvelle bouffée et recrache ma fumée. « Bonsoir, Jake. » Oui, c'est bien le fameux, Jake Brown, Haut-Juge et neveu du Président. A qui appartient la montre. Celui-là même. Il se retourne et vrille ses yeux bleu-verts dans les miens. Je ne saurais dire s'il est surpris, content ou ennuyé. Avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, je serre les poings et la mâchoire et laisse ma colère, trop longtemps contenue, exploser à l'ai libre. « Alors ça va ? T'as pas eu trop de remords après m'avoir abandonné, comme Kate l'a fait avec toi ? » C'était cruel. Mais il l'a cherché. Et puis je n'ai pas pu me retenir. « Au fait, t'as oublié ça. » Je détache rageusement la montre de mon poignet et la balance dans l'herbe. Heureusement, c'est un modèle solide, et rien ne se brise. Je détourne le regard pour cacher les larmes qui emplissent mes yeux et tire une nouvelle fois sur ma clope, avant de souffler la fumée. Enflure. Je déteste perdre mon self-contrôle. Et, évidemment, je le perd quand il faudrait que je le garde. Je tire sur ma clope comme une forcenée pour retenir mes sanglots. Une fois qu'elle est finie, je la jette à terre et l'écrase, résistant à l'envie d'en prendre une autre pour calmer mes nerfs. « J'voudrais quand même savoir... » Je tousse pour cacher ma voix tremblotante. « Qu'est-ce que j'étais pour toi ? Un coup d'un soir ? Un simple jouet ? Une pauvre idiote qui t'aide à passer le cap ? Un moyen d'oublier Kate le temps d'une nuit ? » ça aussi, c'était méchant. Mais ça aussi, il l'a mérité. Je tourne de nouveau mon regard froid vers lui. « Et me mens pas s'te plaît. J'aimerais que tu m'dises la vérité, au moins une fois. Et puis je ne suis pas le genre de fille qui va aller pleurer sur son lit si tu lui dit la vérité, je veux juste savoir pourquoi. Putain mais pourquoi t'as fait ça ? » Je plante mes yeux dans les siens et serre les dents en attendant qu'il réponde.

    Jake A. Brown
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    Message par Jake A. Brown Mer 22 Mai - 4:44














    ❝Don't speak, i know just what you sayin' ❞
    ♪Andy



    Et rebelote; une nouvelle arène, une nouvelle expiation, avec des règles plus tordues les unes que les autres, et des piège, n’en parlons même pas. Il y a des fois où je m’auto-dégoute, je me regarde de l’extérieur, et je me dis « ce mec est une ordure ! ». Mais voilà, je n’y peux rien, je ne peux pas abandonner mes fonctions. En ce moment, j’ai du temps libre ; plus de travail. Mais c’est encore pire. Je retombe dans mes démons, je rumine dans mon coin, comme un ermite des temps anciens... Comment il s’appelait déjà ? Saint Paul ? Saint Jacques ? Non, je me perds là... C’est qu’un coquillage. Je ne sais pas si mes pensées s’embrouillent à cause de ma nuit blanche, ou bien à cause de mes trois verres de vodka. Pour le moment, je suis assis derrière mon bureau de haut-juge avec un verre de café posé devant moi, en train de parcourir mes archives personnelles. Faire le tri dans mes mails m’aide à me vider la tête. Enfin, pas totalement. Maintenant, j’ai compris. Je n’ai plus aucune chance de revoir Kate, et je m’en fou de cette salope. Ce qui me fou en rage, c’est qu’il n’y a aucun moyen de voir June je me suis fait une image d’elle dans ma tête, une petite fille souriante et toute gentilles, un peu comme sa mère, des cheveux roux et longs, et des yeux...Un peu comme les miens, qui tirent du bleu au vert. Je me demande si elle est heureuse là où elle est. Si sa mère s’occupe bien d’elle, si elle connaît mon existence. Quelqu’un fait irruption dans mon bureau, interrompant le fil de mes pensées.
    « Monsieur Brown, on m’a chargé de vous dire qu’il y aura une réunion en vue des entraînements demain à huit heures tapantes. »
    L’employée vêtue d’une robe bordeaux et de chaussures vertigineuses quitte la pièce avec un sourire poli. En vérité, tout le monde sait qu’en ce moment je ne suis qu’un vulgaire déchet détruit de l’intérieur. La dernière fois où j’ai été en paix, c’était il y a déjà trois ans. C’était avec Andy. Cette petite tribute, j’ai tout fait pour la protéger, et j’ai réussi, je l’ai menée jusqu’à la finale. Et elle a gagné, elle s’est sauvée. J’étais tellement heureux. Mais je n’ai pas eu l’occasion de lui reparler, et puis, les occasions se sont multipliées, mais je trouvai toujours un prétexte pour ne pas aller lui parler. Je culpabilise. Voilà, c’est dit, d’ailleurs, elle ne sait même pas tout ce que j’ai risqué pour la sauver, et je pense qu’elle ne le saura jamais, ça vaut mieux pour tout le monde. D’un geste rageur, je renverse mon gobelet de café sur mes documents et quitte le bureau. J’ai besoin d’air. J’appuie sur le dernier étage t monte sur le toit. Je trouve cet endroit paisible, et il me rappelle de bons souvenirs. Je m’assieds sur le mur, face au paysage. Je n’ai pas le vertige ; De toute façon si je saute la barrière me remettra exactement là où je suis assis. Les miracles de la technologie... Je soupire et met mes écouteurs. La musique m’aide à m’évader, à m’éloigner de touts mes problèmes, mais le pied, c’est avec un joins. Je me souviens qu’il m’en reste d’hier. Je les sors de la poche de mon jean et les allume. Puis j’en prends une bouffée avec délectation. Une vague de détente s’empare de mon corps. Là, je resterai sûrement pendant des heures, à rêvasser de pays pleins de licornes et autres animaux mythologiques, j’irai dans mon pays imaginaire où tout est beau et merveilleux. Ok, vous pouvez dire que c’est gamin, mais pour moi c’est une vraie thérapie.
    Soudain, je sens une présence derrière moi. Je ne bouge pas, mais je laisse tomber mon joins dans le vide. Evidemment il retombe à côté de moi sur le mur.
    « Bonsoir, Jake. »
    Je sursaute, cette voix, je la connais presque par cœur, même si je ne l’ai pas entendue depuis deux ans. Andy. Oh non. En fait, je suis partagé entre la joie, le soulagement et la peur et l’appréhension. Je ne sais pas si c’est le joins qui a détraqué mes sentiments ou sa présence.
    « Alors ça va ? T'as pas eu trop de remords après m'avoir abandonné, comme Kate l'a fait avec toi ? »
    A peine retrouvés, nous en arrivons au centre du sujet. Je ne bouge pas d’un pouce, pas envie de voir son visage, est-il ravagé, furieux ou triste ? Non. C’est de la colère. Je reste muet.
    « Au fait, t'as oublié ça. »
    J’entends un bruit sourd. Sans me retourner, je devine, c’est la montre que je lui avais laissé. Je me souviens, ça m’a fait chaud au cœur quand je l’ai vue avec dans l’arène, mais en même temps je ne comprends pas, pourquoi se balade-t-elle avec, vu que je suis une ordure et qu’elle me déteste ?
    « J'voudrais quand même savoir... »
    Je fixe le paysage sans vraiment le regarder, même si je meure d’envie de la voir. Ok. Je tourne la tête, et je l’aperçois. Elle a tant changé depuis trois ans. Plus grande, plus forte, plus mure ,et surtout hostile.
    « Qu'est-ce que j'étais pour toi ? Un coup d'un soir ? Un simple jouet ? Une pauvre idiote qui t'aide à passer le cap ? Un moyen d'oublier Kate le temps d'une nuit ? »
    La colère monte d’un coup. Je tente de réprimer cette rage en serrant les poings. Je me lève et lui fait face.
    Elle me regarde. Ses yeux reflètent une colère froide, glaciale même.
    « Et me mens pas s'te plaît. J'aimerais que tu m'dises la vérité, au moins une fois. Et puis je ne suis pas le genre de fille qui va aller pleurer sur son lit si tu lui dit la vérité, je veux juste savoir pourquoi. Putain mais pourquoi t'as fait ça ? »
    Je suis contraint de me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas exploser. Je sens le goût métallique du sang sur ma langue. Que faire ? Moi-même je ne saurai expliquer ce qui s’est passé il y a trois ans sur ce toit.
    « Ah je vois... Tu t’es renseignée...Pourquoi ? A quoi bon ? On sait aussi bien touts les deux que je suis un détritus du Capitole. Tu veux prouver quoi au juste ? Tu crois que je ne me torture pas assez ? »
    Oh voilà que je fais ma victime. Mon cerveau se détraque de plus en plus. « T’es de plus en plus pommé mon pauvre Jake, hein ? » Me susurre une voix malveillante dans ma tête. Je frissonne.
    « Pourquoi t’as pas quitté cette montre si je suis un connard ? Tu crois que j’ai as vu ça dans l’arène ? Tu crois que je t’ai ignoré pendant trois ans justes pour te faire chier ? »
    Je croise les bras et essaie de la fixer avec l’assurance que je fais semblant d’avoir.
    « Oh et puis peu importe. Crois ce que tu veux, après tout, ici de nous deux, le « gentil Disney » c’est toi, on le sait touts les deux très bien. »
    Je détourne le regard, incapable de la fixer plus longtemps.

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    Dernière édition par Jake A. Brown le Mer 22 Mai - 16:09, édité 2 fois
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    Message par Andy E. Clark Mer 22 Mai - 13:03






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    # Jakeounet


    Sa réponse tarde à venir. Ses poings sont serrés, la peau est tendue sur ses mâchoires, et une veine bat sur son front. Il tente de maîtriser sa colère, et cela se voit. Attendez, il est en colère ? Et de quel droit ? Aux dernières nouvelles, c'est lui qui m'a abandonné, pas le contraire. Il m'en veut parce que j'ai mentionné sa chère Kate ? Dans ce cas, il ne fallait pas me chercher. Et puis je crois me souvenir que c'est lui-même qui m'a demandé de faire des recherches, à notre première rencontre. Monsieur ne voulait pas me le dire de vive voix, et je ne comprends pas pourquoi. Peut-être que la douleur survenue après le départ de Kate était toujours là. Mais dans ce cas, pourquoi aurait-il prolongé notre baiser ? Pourquoi m'aurait-il emmené dans ma chambre ? Pour se consoler. Quelle enflure. « Ah je vois... Tu t’es renseignée...Pourquoi ? A quoi bon ? On sait aussi bien touts les deux que je suis un détritus du Capitole. Tu veux prouver quoi au juste ? Tu crois que je ne me torture pas assez ? » Sa réponse me désarçonne un instant, avant de m'énerver encore plus. Mon visage se pare d'un sourire méprisant. Il sait très bien que je ne peux pas penser à lui comme un détritus du Capitole. Pourtant, il fait la victime. Cela a le don de m'agacer. Mes nerfs sont tendus après ma journée de train et cette rencontre inattendue, et je sens que je ne vais plus pouvoir me retenir très longtemps. « Pourquoi t’as pas quitté cette montre si je suis un connard ? » Je m'attendais à ce qu'il me pose cette question. Et je m'étais promis de rester calme. Mais je n'y parviens pas. Vous savez ce que veut dire "péter un câble" ? Ce n'est qu'une expression, et jamais je n'aurais pensé qu'il était possible qu'elle se réalise réellement. Qu'il était possible que j'ai l'impression q'un fil se casse dans mon cerveau. Que la partie "Raison" de mon cerveau se mette en veille, à cause de ce câble détaché. Ma main droite se crispe et demande à se jeter au niveau de la joue de Jake. Je dois faire appel à tout mon bon sens pour ne pas accéder à sa demande, et je réussis finalement à la fermer en poing. « Tu crois que j’ai pas vu ça dans l’arène ? Tu crois que je t’ai ignoré pendant trois ans justes pour te faire chier ? » continue Jake en croisant les bras. Il est si froid, si hautain, si distant... Il a bien changé, en trois ans. Ce n'est plus le même. Mes lèvres se serrent en une fine ligne. Oui. Oui, c'est ce que je crois. Et j'aimerais tellement qu'il n'en soit pas ainsi, j'aimerais qu'il me dise qu'il m'a vue, qu'il a voulu me parler, qu'on l'en a empêché. J'aimerais qu'il me dise que ce n'était pas pour remplacer Kate qu'il a couché avec moi. Qu'à cet instant, il m'aimait autant que je l'aimais. Et même s'il semble dire qu'il m'a remarqué, je ne sais s'il dit la vérité. Il pourrait me mentir très facilement, et je n'y verrais que du feu. Et je n'ai plus envie de me faire berner, je n'ai pas envie qu'on pense que je ne suis qu'une petite idiote. Alors je ne peux pas croire ce qu'il me raconte. « Oh et puis peu importe. Crois ce que tu veux, après tout, ici de nous deux, le « gentil Disney » c’est toi, on le sait touts les deux très bien. » dit-il en se détournant. Sa réponse me fait enrager. Et malheureusement -pour moi ou pour lui-, je ne peux contenir ma colère et mon désespoir plus longtemps. Je m'avance vers lui d'un pas rapide et, alors qu'il se tourne vers moi, je lui balance littéralement ma main droite dans la figure. La main claque au niveau de sa joue, si fort que sa tête vient frapper son épaule. « Tu sais très bien qu'il n'est pas question de ça ! Il n'y a pas de beau ou de mauvais rôle la dedans, mais je te rappelle que tu es parti sans un mot ni rien, en me laissant dormir comme la pauvre petite idiote que j'étais ! Alors excuse moi, mais je crois que j'ai plus de raisons que toi d'être le "gentil Disney" ! » Les mots, criés, claquent comme des coups de fouet. Je me recule, haletante, les yeux brillants d'une haine fugace. Mais il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer également le remords et le chagrin qui me rongent en cet instant, et plus encore lorsque j'aperçois la marque rouge sur la joue de Jake. Non seulement j'ai frappé Jake, mais j'ai aussi frappé le Haut-Juge qu'il est. Certains sont morts pour moins que ça. Et même si je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur que ce soit lui qui demande à me tuer. Je me retourne brusquement pour ne pas lui montrer ma faiblesse en cet instant. J'empêche les larmes de couler. Je ne dois pas pleurer. Ou je serais à ses yeux encore plus ridicule que maintenant. Si c'est possible. Mon regard fouille le sol pendant que je cherche quelque chose à ajouter. Il tombe sur une cigarette roulée à la main, près du mur. Non, pas une simple cigarette. Une qui fait rire -ou pleurer-. Éberluée, je manque de me retourner vers Jake pour lui demander ce qui lui prend. Sérieusement, un joint ? Il doit être plus atteint par tout ça que ce que je ne pensais. Mais ce n'est pas une raison pour se mettre à fumer n'importe quoi. Certes, un petit de temps en temps, cela ne peut pas faire de mal, mais qui me dit qu'il n'est pas accro ? Qu'il ne noie pas sa peine là-dedans ? Une vague de pitié m'envahit, et de nouveau, je dois faire appel à toute ma volonté pour ne pas me retourner vers lui. Je ne dois pas lui témoigner de la pitié. Il ne la mérite pas. Pas pour l'instant. « T'as toujours pas répondu à ma question. » finis-je par dire d'un ton froid pour camoufler mes sanglots. « Pourquoi t'as fais ça ? » ma voix baisse en intensité, ne devenant bientôt qu'un murmure. Je me mord la lèvre inférieure et retient avec peine une nouvelle montée de larmes.


    Jamie A. Snow
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    Message par Jamie A. Snow Mer 29 Mai - 5:05














    ❝Don't speak, i know just what you sayin' ❞
    ♪Andy



    La rage d'Andy m'explose au visage, mes yeux s'ouvrent bien grand et mon cerveau est en ébulition. Je vois arriver sa main au ralenti, et elle finit par atterrir sur ma joue. La claque du siècle. L'endroit où elle a frappé me brûle et me pique. Elle n'y est pas allée de main morte.
    « Tu sais très bien qu'il n'est pas question de ça ! Il n'y a pas de beau ou de mauvais rôle la dedans, mais je te rappelle que tu es parti sans un mot ni rien, en me laissant dormir comme la pauvre petite idiote que j'étais ! Alors excuse moi, mais je crois que j'ai plus de raisons que toi d'être le "gentil Disney" ! »
    Elle a crié ça avec toute la colère du monde dans sa voix. Puis son regard se perd derrière moi, et se radouci quelque peu. Ses yeux expriment toujours la colère, mais aussi du chagrin-mais lequel?- Je touche ma joue meurtrie; à l'heure qu'il est elle doit être rouge tomate.
    « T'as toujours pas répondu à ma question. »
    A l'heure qui est, je rêve d'aller me cacher. Un mélange de honte, d’appréhension et de frustration. Je pense à mon joint en train de se consumer derrière moi et j'éprouve l'envie soudaine d'en prendre une bouffée réconfortante.
    « Pourquoi t'as fais ça ? »
    Ok, c'est parti Jake, sois honnête et tout ira -presque-bien.
    « Pourquoi j'ai fais ça?»
    Je la regarde les yeux brillants .
    « Sur le moment, je me suis abandonné à mes pulsions. Je ne peux pas dire que je ne ressentais rien pour toi à ce moment là parce que ce serait mentir. Et puis, le matin, je me suis rendu compte que ce que j'ai fait n'est vraiment pas bien, c'est pas bien pour différentes raisons dont tu te doutes bien, j'imagine.»
    Je commence à m'apaiser et à parler plus calmement sans buter sur les mots.
    « Donc, selon toi au matin je suis parti comme un voleur. Oui j'avoue être parti comme un voleur, sur le moment je n'ai pas pensé à te réveiller pour te dire au ravoir. Mais, te souviens-tu de l'éboulement qui a emporté trois tributs alors qu'ils venaient te chercher pour te tuer. Oui, c'est moi qui ai fait ça. Je me suis mis en danger pour toi. Si quelqu’un l'avait appris, je pouvais dire bye bye à mon boulot et à ma vie.»
    Je fais un pas hésitant vers elle.
    « Tu crois que j'aurai fait ça pour n'importe qui d'autre? Parce que, moi, je sais que tu es la seule personne à qui je donnerais tout pour sa survie. »
    Et puis je justifie ces trois ans passés sans lui adresser un mot.
    « Et puis après...Eh bien, j'avoue j'ai pris peur, pas vraiment peur de toi mais peur... Tu as tellement changé depuis trois ans, tu es devenue plus sûre de toi, plus mûre et mature, et...Tu es une femme maintenant. Et je me suis rendu compte que tu as dû vraiment me prendre pour une ordure -que je suis- et je ne suis pas venu vers toi pour ça. »
    Je me gratte la nuque pour dissiper mon malaise.




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    Andy E. Clark
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    Message par Andy E. Clark Mer 29 Mai - 13:10






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    # Jakeounet


    « Pourquoi j'ai fais ça? » finit par dire Jake, après un long silence entrecoupé seulement des sanglots que je tente avec peine de camoufler. « Sur le moment, je me suis abandonné à mes pulsions. » je ferme les yeux et serre les poings. Voilà. Je savais que c'était ça, qu'il ne pouvait pas réellement m'aimer, mais je ne voulais pas entendre. Je n'étais pas prête. Je ne devrais pas lui en vouloir, après tout, il n'a fait que céder à son désir. Il n'était qu'un homme piégé par son désir, grisé par l'instant. C'est un homme. Mais une douleur sans nom naît dans ma poitrine, comme si mon cœur se déchirait en deux. Comme si ma cage thoracique écrasait mes poumons et mon coeur. Sous le choc, je manque de me plier en deux. Je cille, me retenant pour ne pas m'écrouler au sol, et attendant que la douleur passe. Elle finit par diminuer, sans pour autant disparaître tout à fait. « Je ne peux pas dire que je ne ressentais rien pour toi à ce moment là parce que ce serait mentir. » Mon coeur, qui était en hibernation -c'est à dire qu'il battait lentement-, loupe un battement. Le sang pulse dans mes veines de façon irrégulière. Que vient-il de dire ? Qu'il... Ressentais quelque chose pour moi ? Qu'est-ce que... Non. Non, Andy. Tu dois rester rationnelle. Ne plonge pas. Ne le crois pas. Non. « Et puis, le matin, je me suis rendu compte que ce que j'ai fait n'est vraiment pas bien, c'est pas bien pour différentes raisons dont tu te doutes bien, j'imagine. » Plus sa voix se fait douce, plus la brûlure dans ma poitrine augmente, jusqu'à la limite du supportable. Non, je ne connais pas ses raisons. J'aurais voulu les connaître, d'ailleurs. Peut-être aurais-je réagi différemment, si je savais pourquoi, en long, en large et en travers, il a agi comme ça. « Donc, selon toi au matin je suis parti comme un voleur. Oui j'avoue être parti comme un voleur, sur le moment je n'ai pas pensé à te réveiller pour te dire au ravoir. » Il n'y a pas pensé ? Monsieur a passé toute la nuit avec moi, mais il n'a pas pensé à prendre trois secondes de son temps pour réveiller la petite fille naïve qui a partagé son lit avec lui. Pff. « Mais, te souviens-tu de l'éboulement qui a emporté trois tributs alors qu'ils venaient te chercher pour te tuer. Oui, c'est moi qui ai fait ça. » Je me souviens en effet de la chance que j'ai eu à ce moment là. Trois tributs, reste d'une alliance. Pas des carrières, il y avait les deux du 9 et le gars du 7. Ils m'ont couru après sur une bonne distance. Et un soudain et miraculeux tremblement à terre, qui m'a projeté au sol, a fait que des pierres se sont détachées d'une paroi rocheuse. Elles sont tombées sur les trois tributs, qui sont morts sur le coup. Et quel est le rapport avec... Attendez, quoi ? « Oui, c'est moi qui ai fait ça. » Les mots de Jake, que j'ai écouté sans les entendre, prennent maintenant une importance toute autre et tournent en boucle dans ma tête. L'éboulement, c'était... Lui ? Il a fait ça... Pour moi ? Je tourne lentement mon visage baigné de larmes vers lui, stupéfaite. « Je me suis mis en danger pour toi. Si quelqu’un l'avait appris, je pouvais dire bye bye à mon boulot et à ma vie. » Lorsqu'il s'avance vers moi, je me détourne de nouveau pour ne pas croiser son regard. Il a vraiment... Risqué de perdre tout ça, juste pour moi ? Cela me semble irréel. Cela pourrait être un mensonge. Mais j'ai tellement envie de le croire... Tout cela est compliqué. Bien trop compliqué, et bien trop dur pour mon petit coeur. « Tu crois que j'aurai fait ça pour n'importe qui d'autre? Parce que, moi, je sais que tu es la seule personne à qui je donnerais tout pour sa survie. » J'étouffe un nouveau sanglot et un gémissement sort de ma gorge. « Et puis après...Eh bien, j'avoue j'ai pris peur, pas vraiment peur de toi mais peur... Tu as tellement changé depuis trois ans, tu es devenue plus sûre de toi, plus mûre et mature, et...Tu es une femme maintenant. Et je me suis rendu compte que tu as dû vraiment me prendre pour une ordure -que je suis- et je ne suis pas venu vers toi pour ça. » Enfin, les explications. Il ne peut pas savoir ce que ça me fait. Combien ça me soulage. Je les ais attendus si longtemps, ces mots-là... Je fonds en larmes, sans pouvoir m'en empêcher. J'étais pleine de hargne il y a quelques minutes à peine, et voilà que je me transforme en fontaine. Je change d'humeur comme de chemise. Les nerfs, sûrement... Il est vrai que je les mets à rude épreuve, les pauvres. Jake est juste derrière moi. Je sens son souffle caresser ma nuque. Comme le soir où nous nous sommes rencontrés. Nous cherchions mon collier, et lorsqu'il me l'a remis, il se tenait de la même façon. Je monte la main jusqu'à mon cou et caresse la pierre de mon collier, par réflexe. Lorsque je la touche, je ferme les yeux et revois cette nuit en détail. Notre rencontre, notre premier échange -plutôt houleux-, puis le calme après la tempête. Je me revois monter sur la pointe des pieds et... Je lâche brusquement mon collier, comme si je m'étais brûlée. Il ne faut plus que je pense à ça. Loin d'aspirer ma tristesse comme il le fait habituellement, mon collier la nourrit. Je n'en peux plus. Avant de me rendre compte de ce que je suis en train de faire, je me retourne vers Jake et tends timidement mes bras vers lui. Sans hésiter une seule seconde, il pose ses mains sur mes hanches et m'attire vers lui. Je referme mes bras autour de son dos, pose ma tête contre son thorax et me met à pleurer de nouveau. Il pose son menton sur le dessus de mon crâne. Je continue à déverser des torrents de larmes. Nous restons enlacés un petit moment, mais je serais incapable de dire combien de temps exactement. Une, deux, cinq ou dix minutes ? Le temps passe si vite en ce moment que je n'y fait pas attention et me concentre sur l'instant présent. Lorsque je suis un peu calmée, je me dégage lentement de notre étreinte. « Je suis désolée, je... » ma voix se brise dans un sanglot, et je me mord la lèvre pour retenir une nouvelle montée de larmes. « Désolée » chuchoté-je avant de me détourner, incapable de soutenir son regard plus longtemps. Il pose doucement ses mains sur mes épaules et me force -gentiment- à me retourner vers lui. Je me laisse faire mais continue obstinément d'éviter son regard. Sa main caresse ma joue, effaçant les larmes qui y étaient accrochées, et passe une mèche des mes cheveux derrière mon oreille. De nouveau, mon coeur loupe un battement. Je ferme les yeux et laisse aller mon visage contre cette main douce et chaude. « Je ne voulais pas... » tenté-je de nouveau, la voix enrouée à force d'avoir tant pleuré. « ...Te frapper. » finis-je par lâcher. Puis je m'ouvre complètement à lui le temps de dire les mots qui suivent. « Je ne pensais pas aller si loin... Je n'arrive juste pas à me contrôler quand... Quand tu... » Je me mord la lèvre, de nouveau. « ... Quand tu es là. »

    Jake A. Brown
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    Message par Jake A. Brown Mar 4 Juin - 6:16














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    ♪Andy



    A mon étonnement, Andy se retourne lentement et tend ses bras vers moi. Sans hésiter une seconde et sans la moindre réflexion, je la prend par les hanches et l’attire vers moi. Je me rend compte qu’elle pleure. Moi aussi, j’ai envie de pleurer, de soulagement, de manque, de regrets, de tant de choses à la fois. J’essaie de retenir le flot mais une larme coule le long de ma joue, celle endolorie par la main d’Andy. Elle se blottit contre mon torse. Moi, je me contente de poser mon menton sur ses cheveux. Ils ont poussé depuis deux ans, ils lui arrivent maintenant sous les épaules. Par contre, elle n’a pas grandi autant que ça. Ça me rassure quelque peu-allez savoir pourquoi-. Nous restons ainsi quelques minutes, sans bouger et sans dire un mot. Ça fait si longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien. Elle semble apaisée. Elle se recule et me regarde dans les yeux, pleurant toujours comme les chutes du Niagara.
    « Je suis désolée, je... »
    Elle bégaie, sa voix tremble.
    « Désolée »
    Chuchota-t-elle en baissant les yeux. Moi, je reste là, comme un con à attendre qu’elle finisse de parler. Je décide de bouger. Je veux voir son visage, instinctivement, je pose mes mains sur ses épaules et tente de la retourner vers moi. Une fois qu’elle me fait face, je caresse sa joue du dos de ma main. J’ai envie de l’étreindre encore.
    « Je ne voulais pas... »
    Sa voix se brise, on entend que les murmures de la ville en contrebas.
    « ...Te frapper. »
    Un mélange de honte et de gène apparaît sur son visage. Je ferme les yeux un instant. Finalement, ça fait du bien de sortir de sa bulle, de se confier à quelqu’un et surtout avouer des torts.
    « Je ne pensais pas aller si loin... Je n'arrive juste pas à me contrôler quand... Quand tu... »
    Je fronce les sourcils, perplexe. Je reste muet.
    « ... Quand tu es là. »
    Un petit sourire éclaire mon visage. Je n’arrive pas à le contenir même si il peut paraître déplacé.
    « Excuse acceptée »
    Dis-je tout bêtement.
    « Je comprends ce que tu ressens...Tu es une fille passionnée Andy, ce que tu fais, tu ne le fait pas à moitié et c’est ça que j’aime chez toi. Être extrême a toujours une part de danger, mais c’est ça qui est excitant, si on ne prend pas de risque au quotidien, on devient un petit vieux rapidement. »
    Ok, mon discours n’est pas terrible, mais les mots sortent directement de mon coeur sans passer par la case « cerveau ».
    Incapable de résister plus longtemps à la tentation, je l’attire vers moi et pose tout doucement mes lèvres sur les siennes. Elles ont toujours le même goût sucré, même si le baiser a aussi le goût de ns larmes à touts les deux. Je sens l’euphorie grimper dans mon corps. Je ne sais pas si c’est à cause d’Andy ou du joint, mais en tout cas la sensation n’est pas le moins du monde désagréable. J’arrête le baiser, toujours en la tenant par la taille, je me recule en la regardant dans les yeux. Je ne sais vraiment pas où donner de la tête. Mes yeux ne désirent que plonger dans les siens, mais mes lèvres réclament les siennes. Mais je ne bouge pas, attendant une réaction de sa part.





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    Message par Andy E. Clark Mer 26 Juin - 12:05

    « Désolée »
    « Désolée »






    Please stop explainin'

    # Jakeounet


    Sourcils toujours froncés, je lève timidement la tête vers Jake pour voir sa réaction. Je ne saurais dire ce qui m'a pris lorsque j'ai parlé. Ce n'était pas une déclaration, simplement... Un aveu ? Je n'ai pas le mot exact pour définir, en fait. Je crois qu'il n'y a pas de mot. Un sourire étire ses traits, et je baisse immédiatement la tête, convaincue qu'il se moque de moi. J'ai cru percevoir des accents de vérité dans ce sourire, mais avec Jake, on ne sait jamais. « Excuse acceptées » finit-il par dire. Je fais un pas sur le côté, m'éloignant un peu plus de lui. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais.

    U.C





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